Si nous considérons le monde qui nous entoure à son échelle microscopique, alors il ne s’agit plus que d’un amas de particules de plus en plus complexes et qui forment ce que nous sommes. Elle interagissent, se confrontent, se transforment. Forment des paysages qui ressemblent parfois à nos montagnes et nos lacs vus du ciel, aux cratères lunaires...
Tout est connecté, d’une manière ou d’une autre.
Je me représente la vie en son sens global comme un «réseau d’énergie» qui circulerait en tout être vivant, et en toute chose. Le plastique et le métal même, par leurs réactions chimiques diverses, deviennent «vivants», à leur manière.
Ainsi, je considère que notre planète et notre univers tout entier sont des êtres insufflés de cette énergie vitale, respecter les êtres vivants ne s’arrête pas à respecter une araignée, un animal ou un humain, mais la planète entière.
Cette énergie ne disparait pas, si ce n’est pour se transformer en autre chose, mais elle circule, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, elle s’adapte et respecte les lois physiques de chaque environnement...
Cette énergie n’est que prêtée, et lorsque quelque chose «meurt», il ne fait que rendre cette énergie.
La manière dont mes plantes sont arrosées, en circuit fermé, et leur disposition sur cet escabeau me rappellent cette conception de la «vie», il y a des bourgeons, des plantes en fin de vie, des pots naissants.
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